Setsuka

Le Pays des Merveilles de Setsuka

Mercredi 31 mars 2010 à 17:04

HISTOIRE

Le 15 Janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, on découvre le corps nu et mutilé d'une jeune femme de 22 ans : Betty Short, surnommée le Dahlia Noir à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir. Le meurtre est restée l'une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique.

CRITIQUE

Acheté à la Foire du Livre de Bruxelles l'an passé, une lecture commune fut organisée sur le forum de Livraddict. J'en ai alors profité. Et je suis déçue.
Tout d'abord, on n'entre pas tout de suite dans le vif du sujet, c'est-à-dire le meurtre de Betty Short. Il faut attendre les 100 premières pages pour que l'enquête démarre ! Avant ça, on a droit à un match de boxe et des considérations sur la vie du narrateur et de son entourage.
Lorsqu'on arrive au moment du meurtre, tout y passe : autopsie, interrogatoires, on se croirait presque dans les Experts ! Et pourtant, on est persuadé que l'enquête n'avancera pas... à un détail près : Bleichert, le narrateur de l'histoire mène son enquête personnelle et découvre que la jeune femme assassinnée a un lien avec les Linscott, une famille puissante. Commence alors un véritable jeu de pistes, fait de mensonges et de secrets. Notre inspecteur va-t-il réussir à démêler le vrai du faux ?
A partir du moment où on arrive dans l'épisode de la découverte du corps, j'ai accroché. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir eu une introduction en lisant les 100 premières pages, plutôt une suite d'évènements que "l'arrivée" du Dahlia fera tout chambouler. En tout cas, l'auteur a effectué des recherches très poussées. Tou est retranscrit avec le sens du détail. Et Ellroy ne se contente pas de raconter, il se plonge littéralement dans le contexte de l'époque. Tout est perçu du point de vue de Bleichert, ce qui est dommage car j'aurais jugé intéressant de voir l'enquête progresser d'un autre point de vue, surtout de Blanchart, le coéquipier de Bleichert. En plus, les personnalités se développent au fur et à mesure de la progression de l'enquête... en plus des mentalités. Ce fut, à mes yeux, le point le plus intéressant de tout le roman.
Autre détail qui m'a déroutée : le langage familier. Les gros mots et insultes fusent et ça m'a exaspérée. Je n'aime pas beaucoup les romans où le langage grossier devient un peu trop courant...
En bref, je ne suis pas mécontente de l'avoir lu, mais je m'attendais à mieux.


NOTE

2/5

Lecture commune avec Wilhelmina, Bambi_Slaughter et Heclea

Mercredi 31 mars 2010 à 17:03

HISTOIRE

Autriche, dans les années 70. Axel, une jeune homme qui est sur le point de fêter ses 36 ans, meurt subitement. Au même âge que son père, vingt ans auparavant.
A partir de là, la mort frappera la famille, décimant femmes, hommes, enfants, sans exception. Le hasard n'étant plus de mise, la police et les médias s'emparent bientôt de l'affaire.


CRITIQUE

Ce manga (oui, c'est un manga, même si les pages sont en couleur), je l'ai découvert lors de mes pérégrinations habituelles dans la bibliothèque. Intriguée par le litre, je commence la lecture... et le propos m'a heurtée, tant et si bien que ce livre fait partie du Challenge BD de Mr Zombi !
L'histoire se passe en Autriche. Les Hörnshuller perdent Axel, l'unique héritier de la scierie familiale. Ce qui devait être une mort précoce devient le point de départ d'une véritable hécatombe, tous les membres de la famille y passent... quand l'un d'entre eux ne sombre pas dans la folie !
En principe, le manga est monochrome. Pourtant, les pages sont en couleur et présente le support cher aux mangas : pages légères et qui sont plus d'une centaine. Mais c'était juste un détail.
On ne s'attache pas aux personnages. Etant un one-shot (série en un seul volume), les morts interviennent trop rapidement. A peine l'un vient de mourir que l'autre suit dans l'autre monde. On se demande comment tout ça va s'arrêter. Et avec la police et les médias qui s'en mêlent, ce n'est facile pour personne.
Je ne parlerais pas de découverte agréable, même si le thème principal m'a heurtée. Mélange de polar et de fantastique (quoique le polar prend bien plus de place, le fantastique arrive très tardivement), ce manga ne doit être lu que par des personnes ayant le coeur bien accrochés, car certaines scènes peuvent rebuter, voire choquer le jeune public.
Une oeuvre à ne pas mettre entre toutes les mains.


NOTE

3,5/5

Mercredi 31 mars 2010 à 17:03

HISTOIRE

Août 1945. Gen vit avec sa famille, pauvre mais unie. Chacun espère la fin prochaine de la guerre. Mais le 6 Août 1945, les Américains lâchent "Little Boy", une bombe atomique qui fera près de 80 000 morts dès qu'elle touchera le sol japonais.

CRITIQUE

J'ai beaucoup entendu parler de ce manga qui, paraît-il, figure aux programmes des écoles japonaises. Dans le cadre du Challenge BD, c'était vraiment tout trouvé ! Mais le propos est difficile.
Dans ce premier tome, l'auteur nous présente Gen Nakaoka et sa famille : ses parents (sa mère est notamment enceinte), sa soeur aînée et son petit frère. On découvre par la suite qu'il a encore deux autres frères, plus âgés : Akira, parti à la campagne pour se réfugier et Toji, l'aîné de la fratrie qui décide de s'enrôler dans l'armée, au grand désespoir de son père, pacifiste convaincu.
Chacun tente de vivre normalement, malgré la guerre, malgré les raids aériens, malgré la haine des voisins qui ne tolère pas un pacifiste dans leur quartier. Le père de Gen est en effet opposé à la guerre et ne manque pas d'afficher ses convictions, au risque de se faire passer à tabac par la police.
Mais si le père est admirable, la mère et les enfants ne le sont pas moins. Ainsi, Gen et son petit frère Shinji se font passer pour des mendiants afin de récolter l'argent nécessaire pour permettre à toute la famille de vivre.
Kimié, la mère, enceinte, craque par moments mais adore sa famille auquel elle se raccroche désespérément. Quand à la soeur (je ne me rappelle plus son nom), elle partage une énorme complicité avec ses frères.
Bref, l'auteur met en scène toute une famille attachante. A travers plusieurs situations, bonnes ou mauvaises, on rit, on pleure même (j'ai eu les larmes aux yeux en voyant certains passages). Mais hélas, on sait que ce sera de courte durée.
Car en parallèle à la famille Nakaoka, l'auteur nous dévoile le cheminement de la conception de la bombe atomique et l'essai qui en découle. Il nous explique comment Hiroshima fut choisie pour le lancement final de "Little Boy" (à noter qu'elle porte un autre nom dans la V.O., mais le traducteur l'a noté de cette manière). A partir de là, c'ets l'enfer : images de cadavres, de décombres, de personnes à la peau fondue, comme une simple bougie ; ces dessins sont d'une puissance qui dépasse l'entendement. On sent très bien que l'auteur s'est davantage soucié de la narration de l'histoire, plutôt qu'à l'esthétisme de ses dessins. Ce qui rend l'atmosphère encore plus dramatique, car on assiste, au même titre que Gen, à la mort de plusieurs des siens. Effondré, il devra pourtant survivre dans ce qui est devenu un charnier.
Bouleversant, ce manga en 10 volumes mérite amplement d'être lu. J'attendrais un peu avant de lire le 2è car rien que ce tome ma toute chamboulée.


NOTE

Pas de note. Ce manga est à 80% autobiographique et je n'attribuerais aucune note.

Vendredi 26 mars 2010 à 20:55

Découvert par hasard, et en tant que fan de SF, il fallait que j'y participe !
Le principe : lire trois romans SF avant le 31 Décembre 2010.

Mes choix :

*Fahenreit 451 de Ray Bradbury
*Ceux qui sauront de Pierre Bordage
*Ravage de René Barjavel

Vendredi 26 mars 2010 à 20:08

Décidément, je croule sous les challenges ! Mais ça m'arrange, car ça me permet de lire des bouquins qui traînent depuis un moment dans ma bibliothèque !
Ici, le principe est simple : il faut lire un livre dont l'action se déroule en Australie ou bien écrit par un auteur australien, et ce, avant le 25 Mai !
Mon choix : "La Quête de Deltora", une saga écrite par une auteure australienne, Emily Rodda. Divisée en trois parties, elle narre les péripéties endurées par trois adolescents qui doivent sauver le monde de Deltora de la destruction.
Il ne me reste plus qu'à m'y plonger !

TERMINE

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