HISTOIRE
Chaque année, la Longue Marche réunit 100 participants, tous des garçons. Le but : ils doivent marcher sans jamais s'arrêter. Celui qui ralentit reçoit un, puis deux, et trois avertissements. Au bout de ce laps de temps, il reçoit son "ticket" : une balle dans la tête.
CRITIQUE
J'avais déjà lu ce roman il y a quelques années. Alors, dans le cadre du Challenge Stephen King, je me suis décidée à le lire ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est tout simplement horrible. L'auteur ne nous épargne aucun détail, que ce soit l'espoir, la déchéance, les amitiés naissantes qui s'interrompent brutalement, la folie qui s'empare de certains, le sang qui coule et la foule qui se déchaîne. Tous ces éléments font qu'on entre de plein pied dans une sorte de mise à mort. "Du pain et des jeux", réclamaient les Romains. Et bien, j'ai eu l'impression de retourner dans l'Antiquité ; la foule n'a aucune pitié pour ces jeunes gens, réclame du sang et acclame toute personne voulant les aider (qui sont d'ailleurs automatiquement arrêté par les flics).
Dans tout ça, on suit Raymond Garraty, le personnage principal qui se lie d'amitié avec McVries. Au fur et à mesure que la Longue Marche progresse, il se livre à des introspections et on se demande comme lui comment diable il a pu se mettre dans une telle situation ! On suit le récit à travers ses yeux. On assiste comme lui à la mort des candidats. J'ai été dégoûtée car il ne lésigne pas sur les détails (je pense notamment à un garçon qui perd ses boyaux et qui les tient dans sa main. Imaginez la scène... :( ).
Une lecture très dure, renforcée par le langage brut et très cru ; les garçons ne mâchent pas leurs mots. Mais, heureusement, on a droit à quelques accès d'humanité ; ainsi, ce marchand italien qui tente d'offrir aux marcheurs des pastèques. Il se fera arrêter par les flics mais aura le temps de hurler qu'il aime les candidats. Aussi saugrenu que pouvait être cette parole, ça m'a réchauffé le coeur.
Un bouquin très dur donc, mais à lire. En espérant que la réalité ne dépassera jamais la fiction...
NOTE
4/5
Chaque année, la Longue Marche réunit 100 participants, tous des garçons. Le but : ils doivent marcher sans jamais s'arrêter. Celui qui ralentit reçoit un, puis deux, et trois avertissements. Au bout de ce laps de temps, il reçoit son "ticket" : une balle dans la tête.
CRITIQUE
J'avais déjà lu ce roman il y a quelques années. Alors, dans le cadre du Challenge Stephen King, je me suis décidée à le lire ! Et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est tout simplement horrible. L'auteur ne nous épargne aucun détail, que ce soit l'espoir, la déchéance, les amitiés naissantes qui s'interrompent brutalement, la folie qui s'empare de certains, le sang qui coule et la foule qui se déchaîne. Tous ces éléments font qu'on entre de plein pied dans une sorte de mise à mort. "Du pain et des jeux", réclamaient les Romains. Et bien, j'ai eu l'impression de retourner dans l'Antiquité ; la foule n'a aucune pitié pour ces jeunes gens, réclame du sang et acclame toute personne voulant les aider (qui sont d'ailleurs automatiquement arrêté par les flics).
Dans tout ça, on suit Raymond Garraty, le personnage principal qui se lie d'amitié avec McVries. Au fur et à mesure que la Longue Marche progresse, il se livre à des introspections et on se demande comme lui comment diable il a pu se mettre dans une telle situation ! On suit le récit à travers ses yeux. On assiste comme lui à la mort des candidats. J'ai été dégoûtée car il ne lésigne pas sur les détails (je pense notamment à un garçon qui perd ses boyaux et qui les tient dans sa main. Imaginez la scène... :( ).
Une lecture très dure, renforcée par le langage brut et très cru ; les garçons ne mâchent pas leurs mots. Mais, heureusement, on a droit à quelques accès d'humanité ; ainsi, ce marchand italien qui tente d'offrir aux marcheurs des pastèques. Il se fera arrêter par les flics mais aura le temps de hurler qu'il aime les candidats. Aussi saugrenu que pouvait être cette parole, ça m'a réchauffé le coeur.
Un bouquin très dur donc, mais à lire. En espérant que la réalité ne dépassera jamais la fiction...
NOTE
4/5