Setsuka

Le Pays des Merveilles de Setsuka

Mercredi 27 janvier 2010 à 21:09

HISTOIRE

Au cours d'un tournoi, Gilles voit son maître mourir et devenir la propriété du vainqueur. Mais ce dernier est victime de maux étranges et terrifiants lors des nuits de pleine lune. Il s'agit en fait d'une malédiction qui le ronge, et pour l'annuler, une seule solution : retrouver un parchemin contenant des formules et qui se situe dans un château dont nul n'est ressorti vivant...

CRITIQUE

Encore une fois, Brussolo m'épate ! Ici, nous avons droit à une histoire moyen-âgeuse, remplie de superstitions. On a droit à une fable d'ogre et de château maudit. Bref, tous les ingrédients d'un thriller historique sont réunis. A première vue, il s'agirait d'une histoire fantastique, mais ici, pas vraiment. Certes, il y a une malédiction, mais nous sommes plongés dans un contexte historique faite de superstitions en tout genre. Heureusement, nul besoin de connaissance spécifique, même si on parle beaucoup des chevaliers, surtout au début. Mais rassurez-vous, l'auteur nous explique certains faits et coutumes de l'époque.
Les personnages, on pourrait parler d'un trio : Gilles, Tara (une jeune Orientale considérée comme une sorcière) et Foulques de Braz (chevalier étrange à l'armure rouillée). Chacun d'eux a une particularité qui le rend unique aux yeux de la société. On s'attache à Gilles, emnarqué malgré lui dans une lugubre histoire et on voudrait bien savoir comment elle s'achève. On dévore ce livre à une vitesse vertigineuse et la fin, une fois encore, m'a laissée cois.
Brussolo est toujours aussi épatant, incontestablement mon écrivain préféré !


NOTE

4/5

Mercredi 27 janvier 2010 à 19:04

HISTOIRE

Violette, Klaus et Prunille Baudelaire se rendent sur le lac Chaudelarmes pour vivre chez leur tante Agrippine. Mais le répit est de courte durée : en effet, le comte Olaf a retrouvé leur trace et a fomenté un nouveau complot pour s'emparer de l'héritage Baudelaire...

CRITIQUE

Ce troisième tome reprend le même début narratif que les deux précédents opus : les orphelins Baudelaire sont confiés à un nouveau tuteur, une femme cette fois. Passionnée de grammaire et d'ortographe mais collectionnant les phobies, tante Agrippine se révèle d'un côté attachante et d'un autre côté bourde et complètement à côté de la plaque. Comme Mr Poe, elle n'est pas d'une grande aide aux orphelins qui doivent une fois encore se débrouiller par eux-mêmes pour faire triompher la vérité. Les personnages restent donc manichéens, les gentils contre les méchants, la bataille pour que la vérité éclate au grand jour. Schéma classique, mais qui commence à lasser. On ressent cette impression au cours de la lecture, mais elle risque de se renforcer avec les dix tomes suivants...
On pourrait penser que le huit-clos est toujours de mise, mais cette fois, on a droit à une balade sur le lac Chaudelarmes (mouvementée) et à la découverte d'une grotte. Ces éléments nous changent considérablement des maisons dans lesquelles les trois enfants avaient l'impression d'être enfermés. Pour la première fois, l'auteur nous offre un échapatoire à la claustration. Pour moi, ça fait franchement du bien.
Une troisième fois, l'auteur utilise sa plume pour nous parler à nous lecteurs de certains faits, présents et futurs du récit. On a même droit à une révélation de taille à la fin de ce volume, ce qui renforce l'impression que cette saga est bien plus complexe qu'il n'y paraît. Son humour noir est fidèle à la situation vécue par les héros. Pour moi, ces deux détails sont appréciables.
Un troisième tome pas plus génial que les deux premiers, mais il a le mérite de nous sortir d'un huit-clos et de nous sortir une révélation.


NOTE

3/5

Mercredi 27 janvier 2010 à 19:03

HISTOIRE

Violette, Klaus et Prunille Baudelaire sont envoyés chez un nouveau tuteur, le professeur Montgomery Montgomery (surnommé "oncle Monty"). Ils se sentent à l'aise chez lui, mais le jour de l'arrivée de son nouvel assistant, Stephano, tout bascule...

CRITIQUE

Ce deuxième tome démarre presque comme le premier : les orphelins sont envoyés chez un nouveau tuteur, plus chaleureux cette fois-ci, et surtout herpétologue (personne qui étudie les reptiles). Mais l'arrivée de Stephano chamboule tout : les enfants sont à nouveau plongés dans la malchance et la misère.
Encore une fois, nous avons affaire à un récit 100 % manichéen : les enfants gentils et intelligents contre des adultes mal intentionné ou complètement à côté de la plaque. Ce qui fait que nous n'avons pas beaucoup de développement de ce côté-là. Rien de nouveau donc dans ce deuxième tome, mais il n'est pas nécessaire d'avoir lu le premier tome : en effet, l'auteur retranscrit dès le début et puis d'un bout à l'autre les évènements passés qui se sont déroulés dans "Tout commence mal...". Pratique, surtout si on n'a pas ce volume sous la main. Tout ça pour dire que les personnages n'évoluent pas, ils font l'action adéquate et c'est tout.
Les "discussions" avec le lecteur sont toujours de mise. L'auteur continue d'apporter des explications et des anticipations tout au long de ce tome. C'est incontestablement le point qui me plaît le plus !
Encore une fois, le huit-clos est employé et l'action se déroule pratiquement au même endroit. Cela renforce le sentiment d'emprisonnement qu'éprouvent à nouveau les enfants, même si la maison de l'oncle Monty semblait chaleureuse au départ. Nous aussi, on est mal à l'aise devant tant de renfermé. On voudrait qu'ils s'enfuient pour ne plus retrouver cet impression dérangeante.
Un deuxième tome plus sympathique que le premier. On sent d'ailleurs dès le début que l'histoire est plus complexe qu'il n'y paraît...


NOTE

3,5/5

Mercredi 27 janvier 2010 à 19:02

HISTOIRE

Violette, Klaus et Prunille Baudelaire perdent leurs parents dans un incendie qui a entièrement ravagé leur maison. Mr Poe, ami des défunts et également possesseur de l'héritage des enfants, les confie à un parent éloigné, le comte Olaf. Mais ce sinistre personnage n'a qu'une idée en tête : mettre main basse sur leur fortune...

CRITIQUE

Une série jeunesse que j'avais commencé à 12 ou 13 ans mais dont j'ai arrêté la lecture au bout du tome 9. Ca me déprimait trop. Aujourd'hui, je reprend la lecture de cette saga qui comporte en tout treize volumes et je compte bien arriver au bout, cette fois !
Pour ce premier tome, l'auteur nous offre une introduction de tout son "joyeux" monde : les orphelins Baudelaire, chacun avec sa particularité (Violette passe son temps à fabriquer des engins, Klaus dévore les livres et Prunille aime mordre tout ce qui lui passe sous la dent), le Comte Olaf et toute sa clique, Mr Poe et sa famille. Et déjà, deux tendances apparaissent : les gentils et les méchants. Nous avons donc un roman manichéen qui montre très clairement des enfants intelligents devant affronter des adultes cruels, avides et parfois même stupides.
L'histoire se déroule dans un huit-clos permanent (sauf vers la fin). L'impression d'étouffement et d'emprisonnement est renforcée des passages descriptifs détaillés et parfaitement représentatifs de la personnalité du personnage. La maison crasseuse d'Olaf est un contraste avec la maison fleurie et propre de la juge Anna Habbott.
L'auteur entretient une sorte de correspondance avec le lecteur car il met parfois le récit en pause pour nous expliquer un fait, un détail. Il anticipe parfois même la suite des évènements. C'est un détail assez amusant qui m'a plu, suite à la relecture de ce premier tome.
Toujours en parlant de Lemony Snicket, son humour noir est omniprésent dans le récit. J'ai eu l'impression de trouver une ambiance gothique (sans doute dûe à la maison du Comte Olaf) dans laquelle évoluelnt les trois enfants désarmés et pourtant unis comme les doigts de la main.
Un premier tome qui sert donc davantage d'introduction pour la saga que comme un véritable roman isolé. Un bon départ, mais qui ne se répètera pas au fil des tomes, j'espère...


NOTE

3,5/5

Mercredi 27 janvier 2010 à 19:00

HISTOIRE

Coraline a déménagé avec sa famille dans une nouvelle maison. Au cours de son exploration, elle découvre une porte condamnée, dont l'accès la mène à un monde similaire au nôtre. Vraiment similaire ?

CRITIQUE

Après avoir vu le film (que j'ai trouvé sublime !), je me suis décidée à lire le texte original. Et je l'ai trouvé moins bon que l'adaptation cinématographique. Tout d'abord, le texte est bien trop court pour une histoire aussi riche (152 pages à peine). Beaucoup d'originalité et un style simple à tendance humour noir pour renforcer l'aspect cruel de ce récit qui pourrait presque s'apparenter à un conte. En effet, on peut voir une morale (la curiosité n'est pas condamnable mais il faut l'exercer avec prudence), même si tout finit bien.
Coraline n'est pas si attachante que ça. J'ai suivi ses périples, mais sans jamais m'identifier à elle. J'avais l'impression de regarder le film, mais d'une tout autre manière. En plus, elle est la seule des persos à être vraiment développée, les autres sont peu mis en avant (et encore, l'autre-mère s'en sort bien de ce côté-là, mais son manque d'approfondissement ne l'a pas fait paraître comme étant la méchante de l'histoire, contrairement au film, du moins, c'est mon avis).
Un récit cruel et sublime à la fois (je parle du film ici), mais le livre ne vaut pas sa qualité.


NOTE

3/5

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