Setsuka

Le Pays des Merveilles de Setsuka

Mercredi 24 février 2010 à 15:59

HISTOIRE

Il s'agit d'un recueil de contes ayant tous pour thèmes les arts martiaux et les différentes philosophies ayant cours au pays du Soleil levant.

CRITIQUE

Un copain a apporté ce livre. Curieuse, il m'a permis de le lire et je me suis plongée dans un monde peuplé de philosophie, d'arts martiaux, de sabres... Un monde étrange, déroutant (je ne suis pas habituée à une telle lecture) et pas mal !
C'est assez intéressant, malheureusement, la philosophie ne me passionne pas tellement. Je n'ai pas apprécié le côté "philosophie" de ce recueil. Ca m'a exaspérée, voire ennuyée. Dommage, car certains points ont redressé la barre. Voyez par là que ma curiosité fut éveillée, mais pas suffisamment pour entamer des recherches.
Un recueil destiné uniquement aux amateurs d'arts martiaux.


NOTE

2/5

Mercredi 17 février 2010 à 19:51

HISTOIRE

Ismaël Merindol nous raconte comment il s'est intéressé au monde de Faërie. Ayant perdu le manuscrit dans une inondation, l'auteur qui décida de publier les écrits de cet homme a introduit deux ouvrages clés parlant de créatures fantastiques.

CRITIQUE

Alors là, je suis bluffée par la qualité de ce livre ! Que ce soit l'histoire, le style et même la présentation, j'ai adoré ! Il est divisé en deux parties.
Si Ismaël Mérindol avait existé, on aurait pu appeler ce livre une biographie ! En effet, la première partie narre sa vie, de sa naissance jusqu'à sa rencontre avec un gnome. Ce qui est dommage, c'est qu'à partir de là, cette partie s'achève subitement, on ne sait pas ce que devient le personnage. Assez frustrant.
La deuxième partie présente en fait deux ouvrages traitant de créatures fantastiques : "Le Conte de Grisélis" et "La République mystérieuse". Très intéressant, mais ça n'équivaut pas à la première partie.
Côté style, selon Bradey, l'auteur employait un style datant du 14è siècle, donc un mélange d'argots français. Et pourtant, il fut "retraduit" en français moderne, ce qui est agréable pour la lecture.
La présentation n'est pas en reste : la couverture verte, sublime et servie par une écriture qui m'a enchantée. En plus, les pages sont présentées à la manière d'un parchemin : jamais la même taille, un peu rêche. Cela rend le côté "manuscrit" de ce texte plus authentique.
Vraiment, un très beau livre que je recommande chaudement !


NOTE

4,5/5

Mercredi 17 février 2010 à 19:50

HISTOIRE

Robert Merle nous fait revivre la vie de Rudolf Lang, ancien commandant du camp d'Auschwitz.

CRITIQUE

C'est la deuxième fois que je relis ce roman. La première fois, je fus horrifiée des pensées du personnage. C'est toujours le cas.
Rudolf Lang ne semble pas vraiment penser par lui-même, il se laisse dicter par ses supérieurs. Il agit en homme de devoir et c'est précisément, comme le précise l'auteur dans sa préface, ce qui le rend monstrueux. Il avoue même dans un passage qu'il tuerai son propre fils si on lui donnai l'ordre.
Lorsque l'ordre d'éliminer les juifs lui parvient, Rudolf songe avant tout aux problèmes techniques : comment tuer un maximum de personnes ? C'est en effectuant plusieurs visites dans d'autres camps de concentration qu'il trouve la solution : les fours crématoires. Il parle sans cesse des victimes comme des chiffres et non pas comme des êtres humains. A aucun moment, il ne se pose de questions sur les méthodes employées, il ne cherche même pas à savoir si ce qu'il fait est mal. Il est complètement "déshumanisé", comme le lui fera remarquer un officier américain à la veille de son procès à Nuremberg.
Dans une large mesure, ce roman est historique. Cela se constate surtout à la deuxième partie du livre, qui parle de l'élaboration du camp d 'Auschwitz et de son "activité". La première retrace la jeunesse de Rudolf Lang. Elle tente d'expliquer comment un homme a pu en arriver là.
Un livre poignant, horrible, on voudrait secouer Lang et lui hurler que ce qu'il fait est mal. On assiste impuissant à la construction du camp, on voudrait tant se convaincre qu'il ne fait pas ça par méchanceté... Ce livre nous le prouve assez bien, l'auteur réussissant à coucher les pensées de Rudolf et d'expliquer ainsi son mécanisme de pensée.
Toute personne disant que des sadiques et/ou des Allemands on commis de tels méfaits, je leur conseillerai de lire "La Mort est mon métier". Croyez-moi, on ne sort pas indemne d'une telle lecture.


NOTE

4/5

Jeudi 11 février 2010 à 17:54

HISTOIRE

Ce deuxième recueil présente des contes méconnus des frères Grimm. Certains sont surprenants, d'autres cruels...

CRITIQUE

Lorsque j'ai remarqué ce deuxième recueil des frères Grimm, je l'ai loué en même temps que le recueil précédant. Ici, les contes sont pratiquement méconnus. Aussi, le plaisir de lecture fut double.
C'est curieux, j'ai du mal à donner une critique aux contes. Sans doute parce qu'ils sont difficiles à noter.
Je recommande personnellement ce deuxième recueil, mais je vous préviens : vous serez choqué par certains contes. Il y en a déjà un qui me semblait antisémiste...


NOTE

3/5

Mercredi 10 février 2010 à 19:25

HISTOIRE

On connaît tous l'histoire de Blanche-Neige, le conte le plus célèbre des frères Grimm. Mais connaissez-vous leur Belle au Bois Dormant, leur Cendrillon et autres contes ? Si ce n'est pas le cas, alors plongez-vous dans ce recueil !

CRITIQUE

Après avoir lu les contes de Perrault, je me décide à lire les contes des célèbres frères allemands. J'en connaissais déjà quelques-uns, mais lire de nouveaux textes s'est révélé une lecture enrichissante. On remarquera toutefois que beaucoup de détails se ressemblent (de l'inter-textualité pour laisser parler mon côté "future enseignante").
Un recueil épais mais qui ravira sûrement les amateurs d'histoires merveilleuses !


NOTE

4/5

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