HISTOIRE

An 2050. Les hommes ont depuis longtemps abandonné la nature au profil de l'électricité. Mais lorsqu'une panne d'électricité frappe le monde entier, la loi du plus fort règne à nouveau en maître. Une poignée de Parisiens tente d'échapper à l'enfer.

CRITIQUE

Lu dans le cadre du Défi SF, ce roman ets le troisième de Barjavel que je lis. Et le résultat est incroyable.
Il s'agit tout simplement d'un récit relatant la fin du monde. Quand l'électricité ne fonctionne plus, les hommes se mettent à s'entre-tuer pour de la nourriture et/ou une boisson.
Nous suivons François Deschamps, fils de paysan, amoureux de son amie d'enfance, Blanche Rouget. Le seul hic, c'est qu'elle est déjà fiancée à Jérôme Seita, directeur de Radio 300, une émission de radio très populaire dans Paris. Comment le trio sortira-t-il de ce qui deviendra très rapidement l'enfer ? La réponse : lisez le livre, tout simplement.
Ce qui est génial chez Barjavel, c'est qu'il a l'art de nous plonger dans le quotidien et de le faire glisser lentement dans l'incroyable. C'est encore le cas ici : l'auteur nous explique dans un premier temps comment le monde en est arrivé à la dépendance de l'électricité et le fonctionnement de la plupart des machines. Il faudra attendre la deuxième partie pour voir la civilisation se glisser vers le bas fond.
Le style est fluide ; je ne me suis pas ennuyée, notamment pendant les descriptions. La simplicité du récit le rend attractif et facile à lire.
On s'attache aux personnages, quoique stéréotypés : François, amoureux fou de son amie d'enfance ; Blanche, jeune fille sortant à peine de l'adolescence et qui conserve une certaine naïveté, comme elle avait conservé une âme de petite fille ; Jérôme Seita, directeur de la plus populaire des radios parisiennes, prêt à tout pour obtenir Blanche et écarter François. Mais les évènements font faire que chacun de ces trois personnages vont devoir évoluer.
La fin est surprenante. J'ai sursauté en la lisant. Je tairai cette partie, vous verrez mieux ce que je veux dire en lisant le bouquin.
Encore une fois, Barjavel nous en mets plein les yeux en nous offrant ce petit bijou de SF.


NOTE

4/5